J comme...

J comme... 

Jardin
Je n'ai pas la main verte, c'est un fait. Ayant passé plusieurs années à manier la tondeuse et le sécateur, ce fut un réel soulagement de ne plus avoir que des mauvaises herbes à arracher lorsque je me suis installé à Béziers. Les quelques mètres carrés de jardin sont occupés par : une petite piscine et de la pelouse artificielle. Impeccable !
Sinon, j'aime beaucoup la formule de Voltaire : "Cultivons notre jardin"...

Jargon
Je maîtrise (encore) celui du milieu militaire, particulièrement riche. Depuis que je suis écrivain public, j'ai été amené à en découvrir d'autres. Tous participent aussi à la richesse de notre langue... ou à sa complexité (voir le dernier paragraphe de ce billet).

Jarretière
Il y a certes celle de la mariée. Mais c'est un peu réducteur. Personnellement, ce mot me fait surtout penser à l'ordre éponyme. Les deux sont d'ailleurs liés (lire à ce sujet cet article sympathique et fort bien illustré). L'Ordre de la Jarretière, le plus ancien et le plus élevé des ordres de chevalerie britanniques, a une devise en français que vous connaissez tous. Non ? Allez jeter un coup d'œil à ce billet posté ici même en décembre dernier...

Journal
Il y a le journal (local ou national), dans sa version papier ou, maintenant, numérique. Il y a aussi le journal de bord et le journal intime. Si je n'ai pas pratiqué le dernier, en revanche je connais fort bien les deux autres. Je ne compte plus les exemplaires de journaux, de Ouest France à La Voix du Nord, en passant par les DNA (et je ne cite que les principaux) que j'ai lus, ayant été abonné à la plupart de ces titres en version papier, puis en numérique. Quant aux journaux de bord, j'en ai tenu un à chaque mission extérieure que j'ai effectuée durant ma carrière militaire : campagne sur la Jeanne d'Arc, Somalie, Kosovo, RCA, Côte d'Ivoire,... Une forme d'héritage pour les petits-enfants que j'aurai peut-être, mais surtout une mémoire de ce que j'ai vécu dans les années 90 et 2000. Et ça, ça n'a pas de prix.

Journaliste
Beau métier, exigeant tant dans l'investissement personnel qu'il nécessite que dans la déontologie qui doit lui être associée. Et s'il faut bien admettre que certains journalistes ont perdu de vue ces "fondamentaux", il n'en reste pas moins vrai que cette profession mérite le respect, voire l'admiration.
Internet, en accélérant la circulation de l'information, a rendu ce métier encore plus exigeant, en obligeant les journalistes à réagir rapidement, au risque de perdre de vue les bases de leur métier : objectivité, vérification des sources, respect de la vie privée,... respect de la langue française... Il n'y a jamais eu autant de coquilles dans les articles de presse. À croire que plus personne ne prend le temps de relire ce qui va être publié. Et ça, c'est inquiétant...

Juillet (et juin !)
Toujours synonyme de début des beaux jours, des longues soirées en terrasse, des vacances scolaires, vous savez, celles que, gamin, on attend avec impatience, car elles vont durer deux longs mois, et que cette simple constatation les rend vraiment magiques. Eh bien, je crois que j'ai gardé ça inscrit en moi et que c'est la raison pour laquelle cette période de l'année reste, pour moi, une période un peu particulière.

Juke-box
Mot qui fleure bon les troquets d'antan. Ceux que j'ai fréquentés quand j'étais lycéen, puis jeune adulte. Une autre époque, quoi. Aujourd'hui, quand j'entre dans un café, il me manque deux choses : le flipper et le juke-box. Surtout le juke-box. En disparaissant, il a emporté avec lui une (grande) partie de ce qui faisait le charme des troquets. Avis très personnel... Mais je suis sûr que beaucoup le partagent.

Juriste
J'ai retenu ce mot pour rappeler qu'un écrivain public n'est ni un juriste ni un conseiller juridique, même s'il se doit de connaître un certain nombre de choses dans le domaine du droit, ou de savoir se documenter rapidement et efficacement.
Toute personne ayant été amenée à se plonger dans les textes juridiques pourra en témoigner : le droit, ça ne s'improvise pas, et juriste est un vrai métier.
Personnellement, je trouve particulièrement regrettable que l'univers du droit ait développé son propre jargon et compliqué au possible la compréhension des textes juridiques, comme pour les rendre imperméables au commun des mortels. Alors que ce devrait être l'exact contraire.

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