Joyeuses Pâques !

En ce dimanche de Pâques, je ne pouvais pas ne pas faire un petit article sur cette fête religieuse. Car elle me donne l'occasion de revenir un instant sur les caractéristiques "orthographiques" de ce mot. Et il y aurait de quoi y perdre son latin...

Commençons par la première lettre : le "p" : majuscule ou pas ?
Dans la très grande majorité des cas, oui, il faut une majuscule. Il y a bien une ou deux expressions où la minuscule est admise (faire ses pâques, par exemple), mais en règle générale, la majuscule est bien présente.

Pâques : féminin ou masculin ?
Eh bien... les deux.
La pâque (la Pâque), nom féminin ET singulier, est la fête solennelle juive.
Pâques (ou Pâque), nom masculin ET singulier, est la fête chrétienne. On dit "à Pâques prochain". Sauf que Pâques devient féminin ET pluriel chaque fois qu'on lui adjoint une épithète (exemple : joyeuses Pâques).

Bref, pas si simple que cela, finalement...

Quoiqu'il en soit, si vous voulez en savoir plus sur Pâques (origine, calcul de la date, etc.), voici quelques liens qui devraient étancher votre soif de savoir :



Wiktionnaire (Pâque)


Bon dimanche de Pâques !

Supercheries littéraires


Quelques jours après la fermeture des portes du salon du livre 2013, je vous propose une petite série de vidéos publiées par Le Monde. En voici, in extenso, la présentation :

Comment devenir un parfait escroc littéraire en 8 leçons ? Certains des plus beaux coups éditoriaux de ces dernières décennies étaient, en fait, des arnaques capables de duper public et critiques. "Les supercheries littéraires" démontent les mécaniques de ces histoires vraies qui ont toutes fini par se gripper.
Voici les liens vers les premiers épisodes. Je suis sûr que vous guetterez les suivants avec impatience...



Mise à jour du 17 avril 2017 (mieux vaut tard que jamais !)
Voici un lien vers la saison complète (soit 8 épisodes) :

Twittérature

Ce 30 mars, à Bordeaux, se tiendra le deuxième festival international de twittérature, dans le cadre de la semaine digitale. Cet évènement est organisé par l'ITC (Institut de twittérature comparée). Si si, ça existe !

Tout d'abord, qu'est-ce que l'ITC ? Voici comment cet institut se définit lui-même :
"La twittérature est à la rature, ce que le gazouillis est au chant du coq. Les uns vantent l'alexandrin, d'autres jouent du marteau-piqueur.
Twittérature n'est pas humour. Il serait absurde de se rire de tout alors que l'on peut très bien se moquer de quiconque. Et réciproquement.
La twittérature est la somme de récits, aphorismes et autres apophtegmes. Une cacophonie de gazouillis que symphonise harmonieusement l'ITC. "

Bref, il s'agit de faire de la littérature en 140 caractères maximum. En voici un exemple :
À ses moments perdus, il trouvait qu'elle avait l'air préoccupé, alors que, quand elle était occupée, il trouvait qu'elle perdait son temps.
@Centquarante

Pour en revenir au festival de samedi, et dont vous pouvez consulter le programme ici, le mieux est encore d'aller voir directement sur le site de l'ITC (ici)...

De l'importance de l'orthographe

Mercredi 27 mars, un reportage diffusé sur TF1 démontre, interviews de recruteurs à l'appui, qu'à valeur égale, un CV ne contenant pas de fautes d'orthographe sera presque toujours préféré à un CV truffé de coquilles et autres fautes.
C'est peut-être bête, voire injuste, mais c'est comme ça. Et je ne vous parle même pas des lettres de motivation.

Il est donc plus que jamais important de faire corriger ses écrits "professionnels". Un proche maîtrisant l'orthographe et la syntaxe de la langue française est, dans la plupart des cas, suffisant.
Mais si vous ne connaissez personne dans votre entourage en mesure de réaliser cette relecture, sachez (faites savoir !) que, pour une somme modique, un écrivain public réalisera ce travail et reverra également, si nécessaire, la présentation générale du document.
Et grâce à Internet, ce type de prestation pourra être fourni rapidement.

Acronyme

Commençons donc par la définition, au hasard celle donnée par Larousse :

nom masculin (anglais acronym). Substantif dont l'origine est un sigle, mais qui se prononce comme un mot ordinaire (par exemple C.A.P.E.S. [kap∊s], Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement du Second degré, ou fortran, de formula translator).

Un acronyme s'écrit généralement en lettres capitales et suit les mêmes règles que les sigles : pas de point abréviatif, pas de trait d'union, pas d'accent.
Lorsque l'acronyme est devenu nom commun, il s'écrit en lettres minuscules, éventuellement avec capitale initiale. Le cas échéant, l'acronyme sera accentué.
Bien. Nous avons donc d'un côté les sigles (SNCF, HEC, CNMSS) et de l'autre les acronymes.
Beaucoup ont été totalement intégrés dans la langue française, au point qu'on oublie parfois leur origine. En voici quelques exemples :
Radar (Radio detection and ranging)
Smic (Salaire minimum interprofessionnel de croissance)
- Laser (Light amplification by stimulated emission of radiation)
- Cedex (Courrier d'entreprise à distribution exceptionnelle)
- Ovni (Objet volant non identifié)

Encore un petit, pour son côté sympa : vous connaissez tous Hergé, le célèbre dessinateur. Mais saviez-vous que son vrai nom était Georges Remi, dont les initiales étaient donc RG ? C'est mon acronyme préféré !
De manière bien plus contemporaine, à l'ère de Facebook et Twitter, de nouveaux acronymes ont fait leur apparition :
- lol (laughnig out loud), que l'on peut avantageusement remplacer par mdr (mort de rire), qui n'est certes pas tout à fait un acronyme ou ptdr (pété de rire), qui est lui mi-acronyme, mi-abréviation,
- asap (as soon as possible), que l'on peut très avantageusement remplacer par dqp (dès que possible) qui, à défaut d'être un acronyme au sens propre du terme, n'en est pas moins (et ça, c'est bon pour notre langue !) une abréviation bien de chez nous !

Mettre de l'argent à gauche

Ne voyez là aucune allusion politique dans le choix de cette expression, même si la situation financière actuelle de notre pays fait plus penser à un panier percé qu'à une bourse bien pleine...
Au fait, pourquoi "à gauche" et pas "à droite" ?
Eh bien, pour tout vous dire, on n'en sait trop rien. L'hypothèse la plus souvent avancée par les étymologistes est la suivante :
le côté gauche étant celui où était portée l'épée représentait symboliquement la sécurité, la défense en cas d'attaque (tentative de vol). Ce qui est étonnant, c'est que cette expression n'est apparue qu'au début du XXe siècle...

Je relève en passant que le côté gauche était aussi celui où était tenu le bouclier. De là à dire que nos anciens l'avaient déjà dans l'écu en matière d'épargne... est un pas que je viens de franchir, malheureusement.
Autre explication possible : c'est à gauche que l'on plaçait, par commodité, une petite bourse appelée "gousset", portée sous l'aisselle. Elle y était en sécurité, certes.
Jean Maillet, dans son ouvrage 500 expressions populaires (Éditions de l'Opportun), formule une hypothèse complémentaire : le gousset se disait "gouchet" en picard (et en patois limousin). On trouve aussi "gouche" pour "gousse". Par déformation, "mettre de l'argent dans son gousset" serait alors devenu "mettre de l'argent à gauche". Pourquoi pas.

Bref, et pour paraphraser Coluche, que ce soit à gauche ou à droite, il est toujours sage de mettre de l'argent de côté pour en avoir devant soi...

L'écrivain de Redmond


Si vous n'avez jamais été confronté(e) à cette littérature-là, c'est que vous avez un Mac...

Quand on lui demandait ce qu'il voulait faire plus tard, il disait :
"Quand je serai adulte, je serai un grand écrivain !"

Quand on lui demandait ce que signifiait être un grand écrivain, il répondait :
"C'est quelqu'un qui est lu par des millions de gens, mais pas seulement cela : c'est aussi quelqu'un dont les écrits font réagir les gens. Ils sont émus, ils pleurent, ils crient et parfois même se révoltent."
Maintenant son but est atteint. Il est programmeur chez Microsoft.
Il rédige les messages d'erreur.

Écrire et penser


Avant donc que d'écrire, apprenez à penser.
Nicolas BOILEAU

Merci pour ce conseil fort avisé, cher Nicolas.

D'ailleurs, on vous doit aussi le célèbre "Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément." En deux phrases (bien pensées), vous faites (clairement) le tour du problème.

Plus sérieusement, ces deux citations devraient être apprises par cœur par tous les "rédacteurs", quels qu'ils soient. 

Trait d'union ou tiret ?


Car il existe bien une différence (ah, la richesse de la langue française !)...

Le trait d'union
Définition (Larousse) :
Signe graphique en forme de petit tiret, que l'on met notamment entre les éléments de certains mots composés ou entre le verbe et un pronom postposé.
Ce qui a un rôle de conciliation, d'intermédiaire ou de liaison entre des personnes ou des choses.
Synonyme de coupure.

Il sert généralement à lier deux mots, comme dans "belle-mère". Il est utilisé dans l'écriture des nombres composés, comme "dix-huit" (voir, à ce sujet, ce billet).
Il marque également la présence d'une ancienne enclise ("dis-le-moi").
Il s'agit aussi d'un trait d'union lorsqu'on utilise un phonème de liaison. Le cas le plus connu est celui du "t", dans des expressions comme "y a-t-il" (et non pas "y a-t'il", comme on le voit encore trop souvent écrit !).
Autre type de trait d'union : la césure (coupure d'un mot en fin de ligne, par exemple).
Je simplifie volontairement et vous renvoie à vos ouvrages préférés pour plus de détails...


Le tiret
Définition (Larousse) :
Trait qu'on place au commencement ou dans le corps d'un alinéa soit pour indiquer un changement d'interlocuteur, soit pour tenir lieu d'un crochet ou d'une parenthèse ou pour séparer les phrases (les typographes l'appellent moins).
Nom parfois donné au petit trait placé en fin de ligne, appelé division par les typographes.

Le tiret est un signe de ponctuation.
On distingue, pour être bref, trois types de tirets :
- le tiret long (ou tiret cadratin) — : utilisé dans l'écriture de dialogues, il marque le changement d'interlocuteur ;
- le tiret moyen (ou tiret demi-cadratin, ou tiret d'incise)  – :  utilisé en typographie pour lister les énumérations, remplacer les parenthèses dans un texte, ou pour écrire le signe "moins" ;
- le tiret court : celui utilisé pour écrire le trait d'union en typographie.
Je n'irai pas plus loin dans les développements techniques liés aux règles de l'art de la typographie. Je vous renvoie, là encore, aux articles spécialisés traitant des différentes formes de tirets.

Anacoluthe


L'anacoluthe (nom féminin) est une rupture dans la construction syntaxique d'une phrase.  Elle doit créer, chez le lecteur, un effet de surprise. D'un maniement peu aisé, cette figure de style a été utilisée par quelques auteurs illustres :
Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, la face du monde en eût été changée.
(Pascal)
Exilé sur le sol au milieu des huées
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher
(Baudelaire)
Mais n'est pas (grand) écrivain qui veut ! Et les anacoluthes sont souvent involontaires, donnant naissance à des phrases parfois cocasses :
Entrant dans le parc national de Banff, les montagnes étaient partout.
("Nous entrâmes dans le parc national de Banff, les montagnes étaient partout")
L'anacoluthe résulte très souvent d'un mauvais usage du participe...

Testez votre orthographe


Le site MediaEtudiant.fr offre la possibilité de vous tester en orthographe via de petits quiz en ligne. Les questions sont relativement simples pour la plupart... Et les réponses se trouvent en fin de page.
Au moment où j'écris ces lignes, il y a déjà six quiz disponibles.

Pour accéder au site, cliquez ICI.

Exemple de question :
4. Il a fait plus de … (80) voyages dans le monde. Quelle est la bonne orthographe ?
Quatre vingts
Quatre vingt
Quatres-vingts
Quatre-vingts
Si vous avez un doute, allez donc lire ce billet et celui-ci...

Achalandé

Allez, ne trichez pas ! Dites-moi donc ce que signifie cet adjectif, pour vous !
Dans la phrase suivante : "Ce magasin est bien achalandé", cela signifie-t-il que

1- la boutique a beaucoup de clients,
ou
2- la boutique contient beaucoup d'articles ?


Petit détour par la définition de cet adjectif :

(Larousse) :
adj. (de chaland, acheteur)
1. (Emploi critiqué mais courant) Fourni en marchandises, approvisionné. Boutique bien achalandée.
2. Vx. Qui a des clients.

(Petit Robert) :
1. rare Qui a de nombreux clients
2. cour. (mais critiqué) Approvisionné en marchandises, en produits assortis. Épicerie bien achalandée.

Le sens "correct" est bien entendu "qui a beaucoup  de clients", le mot "chaland" désignant un client. D'ailleurs nos amis québécois utilisent l'adjectif dans un sens plus large encore, mais conforme finalement à son sens premier, puisqu'il désigne un lieu, un moment de forte affluence (on peut parler d'une autoroute achalandée, ou d'une manifestation achalandée).

Mais l'usage, bien qu'incorrect, de cet adjectif dans la vie courante a fini par lui donner un tout autre sens. Même l'Académie française, qui le qualifie d'abus de langage, l'accepte "du bout des lèvres". C'est la raison pour laquelle vous trouvez cette définition erronée dans nos dictionnaires...

Lire avec ses oreilles


Cela va peut-être vous surprendre, mais beaucoup de personnes préfèrent "lire avec leurs oreilles" plutôt qu'avec leurs yeux.

Quel intérêt peut-on trouver à écouter un livre, me demanderez-vous. Pour ma part, j'en vois au moins trois.

La première, évidente, est l'incapacité physique à lire, liée essentiellement à la perte des capacités visuelles. C'est le cas de la plupart des personnes qui utilisent les livres enregistrés ou font appel à des lecteurs.

Il y a ensuite le problème de l'aisance en lecture. Un ami me confiait, il y a quelques années déjà, qu'il n'arrivait pas à "entrer" dans les livres, pour la simple raison qu'il éprouvait des difficultés à lire correctement. Cela l'obligeait à se concentrer sur le "déchiffrement" du texte, et il perdait rapidement non seulement le fil de l'histoire, mais aussi tout plaisir de lire. N'ayant pas le temps (le courage ?) de chercher à se perfectionner en lecture, il en vint, petit à petit, à perdre tout intérêt pour la chose écrite en général, et les livres en particulier. Cercle vicieux dans lequel sont piégés de plus en plus de gens aujourd'hui. En revanche, écouter le livre (donc, se le faire lire par quelqu'un), lui permettait d'entrer dans l'histoire.
C'est à la suite de cette discussion que m'était venue l'idée d'ajouter, dans mes prestations d'écrivain public, celle de la lecture à domicile.

La troisième raison, à mon humble avis, est plus subtile et explique en grande partie le succès grandissant du livre audio : écouter un roman, c'est une manière différente de le lire. D'où mon expression de départ : lire avec les oreilles. Les qualités du lecteur sont alors déterminantes : clarté de la voix, débit adapté, capacité à faire vivre les mots. C'est pourquoi les livres audio sont souvent enregistrés par des professionnels de l'écriture ou par des acteurs.
Si vous n'avez jamais écouté de livre audio, faites l'expérience, et si possible avec un ouvrage que vous connaissez. Vous trouverez aisément sur Internet des extraits gratuits. Vous serez surpris, même si vous êtes un "gros" lecteur (et que vous aimez ça), de la perception nouvelle que cette lecture par autrui vous donnera du livre.

En marge de ces raisons, j'ajoute que c'est un moyen pratique de "lire" un livre tout en faisant autre chose, en particulier lors de déplacements en voiture. Ou comment lire en conduisant !

Bien. Vous allez me dire, à juste raison, que les livres audio sont de rudes concurrents pour moi.
Ils le sont au même titre que les correcteurs orthographiques et grammaticaux : ils sont pratiques, faciles à trouver, ... mais il leur manque toujours une chose, primordiale pour beaucoup de personnes (dont celles qui font appel à mes services) : le contact humain. Un client m'a dit un jour qu'il préférait écouter un livre lu par une personne en chair et en os, avec laquelle il pouvait échanger "à chaud", plutôt qu'avec une "boîte bourrée d'électronique et complètement froide"...
Tout est dit.

C comme...


Quelques mots (dont le choix est tout ce qu'il y a de personnel et subjectif) commençant par la lettre C...




  • Cadeau
Et pourquoi pas, à l'occasion d'un anniversaire, par exemple, une petite "bio" d'une ou deux pages maximum résumant la vie de l'intéressé(e), sur un ton sérieux ou au contraire humoristique ? Il suffit pour cela de me fournir quelques éléments marquants (dates, lieux, évènements, traits de caractère, goûts, passions...) et le tour est joué ! Me contacter pour plus  d'informations.

  • Café
Sans sucre pour moi. J'ai réellement découvert le café le jour où j'ai cessé de le sucrer. Synonyme de pause. De vraie pause  : se lever (donc décoller le nez et les yeux de ce que je suis en train d'écrire), faire couler le breuvage, le déguster tout  en laissant l'esprit vagabonder (en général autour du sujet d'écriture en cours).

  • Calomnie (médisance, diffamation, cancan, dénigrement, ragot)
Par déontologie, je refuse tout travail de rédaction qui pourrait être considéré comme calomnieux ou diffamatoire. Pas d'exception à cette règle.

  • Capitale (lettre)
Voir cet article. Je refuse de faire une entorse à cette règle élémentaire de l'orthographe française... Même si je suis le premier à reconnaître que ce n'est pas si évident que cela avec les claviers d'ordinateur et les mauvaises habitudes prises aussi bien par les professionnels de l'édition que par les particuliers.

  • Chat (et autres formes de discussion instantanée)
C'est à la fois l'assassinat de la langue française et la naissance, d'une certaine manière, d'un langage fait de mots cabalistiques constitués d'un regroupement plus ou moins heureux de lettres et de chiffres, dont la prononciation globale fait plus ou moins vaguement penser à un mot "normal", dont l'écriture doit être vraiment trop fastidieuse, ou trop gourmande en caractères... Quoique, quel beau défi d'arriver à écrire "normalement" ce que l'on veut dire en seulement 140 caractères !

  • Chocolat
Mon péché mignon. Accompagne souvent ma tasse de café (voir supra). Plus il est riche en cacao, plus je l'apprécie.

  • Chronique
Rien d'extraterrestre ici. Se doit d'être exempte de fautes ou coquilles. Si vous avez un doute, ou pire, n'arrivez pas à pondre votre "papier", appelez-moi !

  • Chronologie
Paramètre primordial dans la rédaction d'un récit de vie (biographie). Il faut souvent la revoir avec le client, car lui-même peut se tromper, confondre deux dates, inverser deux événements. C'est une des raisons pour lesquelles, entre deux entretiens, je reprends en détail la chronologie pour relever les éventuelles incohérences dans le récit. D'une séance à l'autre, le client peut lui aussi se souvenir d'un autre élément, se rendre compte qu'il s'est trompé... Et on reprend tout ça ensemble au début de l'entretien suivant !

  • Ciseler (fignoler, parfaire, polir, perfectionner)
Obsession de tout écrivain (y compris public !) qui se respecte.

  • Citation
Il y en a déjà quelques-unes sur ce blog. J'en utilise de temps en temps pour "agrémenter" certains travaux (discours, lettre personnelle, récit de vie).

  • Clarté
Autre obsession des écrivains publics. Qualité particulièrement importante dans tout courrier "officiel" (lettre "administrative" ou professionnelle, lettre de motivation, CV).

  • Clavier
La plume des temps modernes ! Point clé : la maîtrise des majuscules accentuées (encore ?!).

  • Client
Terme générique et un peu froid à mon goût pour désigner des personnes qui font appel à mes services. Elles sont toutes uniques, avec leur propre personnalité et des besoins toujours différents. Aucune situation ne ressemble parfaitement à une autre. Enrichissant et passionnant.

  • Commentaire
Vous pouvez en faire sur ce blog.

  • Compétence (aptitude, qualité, capacité, faculté, habileté)
C'est ce qu'on attend, à juste titre, d'un professionnel de l'écrit. Mais la compétence "technique" ne suffit pas : il faut aussi savoir faire preuve de qualités humaines d'écoute, de compréhension, d'empathie. Ou, pour le dire autrement, savoir se mettre "dans la peau" de la personne pour laquelle on écrit.

  • Composition (écrite)
Ce mot me rappellera toujours mes premières rédactions, à l'école. Cette époque, déjà lointaine, où j'ai découvert avec ravissement que j'aimais écrire, autant que lire.

  • Concis
Voire "clarté" supra. Dire (écrire) simplement les choses.

  • Confiance et confidence
Qualifient la relation qui s'instaure entre l'écrivain public et son "client".

  • Coquille
La hantise de tout rédacteur qui se respecte, quel qu'il soit. Vous en avez quelques exemples ici.

  • Correction
Prestation, parmi bien d'autres, proposée par l'écrivain public. Correction de tout type de texte. Le travail porte bien entendu sur l'orthographe et la syntaxe, mais aussi sur la mise en forme.

  • Correspondance
Il y a deux types de correspondance :
- personnelle (lettre personnelle, lettre d'amour, ...),
- "administrative" : je regroupe sous ce terme toute correspondance à caractère officiel vers les administrations, les établissements professionnels de tous types et autres interlocuteurs (propriétaire, société, syndicat, etc.).

  • Culture
C'est tout de même bien d'en avoir, non ?

Perles d'écrivains


Après les journalistes, voici un petit recueil de perles dont les auteurs sont des écrivains connus et reconnus. La question est : furent-elles volontaires ou non ?

"La main de cet homme était froide comme celle d'un serpent"
"D'une main il ouvrit la porte et de l'autre il cria : Vive la République !"
Ponson du Terrail, Rocambole

"Je n'y vois plus clair, dit la vieille aveugle"
Honoré de Balzac, Béatrix

"Guillaume est un garçon honnête, mais qui ne s'est jamais aperçu que son cœur lui servît à autre chose qu'à respirer"
Alfred de Musset, Le chandelier

"Je m'amusais à voir voler les pingouins"
François-René de Chateaubriand, Le génie du christianisme

"On avait marché onze heures, ce qui, avec les deux heures de repos laissées en quatre fois aux chevaux pour manger l'avoine et souffler, faisait quatorze."
Guy de Maupassant, Boule de suif

"Alors elle aperçut son pied, qui riait dans un rayon de soleil."
Émile Zola, Contes à Ninon

"Vous êtes, dit Colbert, aussi spirituel que Monsieur de Voltaire."
Alexandre Dumas, Le vicomte de Bragelonne

"Il l'atteignit si furieusement de son poignard qu'il le manqua."
Honoré de Balzac, La femme de trente ans

Vous pouvez me proposer des perles supplémentaires, via les commentaires...

Perles journalistiques


Je ne garantis pas l'authenticité de toutes ces perles...


- Plus solide et moins infalsifiable, le nouveau permis de conduire est arrivé.

- Chasse: moins de cerfs, mais plus nombreux.

- La conférence sur la constipation sera suivie d'un pot amical.

- Deux conducteurs étaient interpellés par les gendarmes en état d'ivresse.

- C'est la foire des veaux et des porcs : venez nombreux !

- Cette attaque frappe les hommes politiques mais aussi les honnêtes gens.

- Détail navrant, cette personne avait déjà été victime l'an dernier d'un accident mortel.

- Les mosquées sont très nombreuses car les musulmans sont très chrétiens.

- Quand vous doublez un cycliste, laissez-lui toujours la place de tomber.

- Il a été superficiellement égorgé au bras.

- M. Jean C. remercie chaleureusement les personnes qui ont pris part au décès de son épouse.

- Elle venait d'enterrer son regrettable époux.

- Elle est décédée mortellement.

- Ses dernières paroles furent un silence farouche.

- L'église étant en travaux, ses obsèques ont été célébrées à la salle des fêtes.

- Tous portaient une crêpe à la boutonnière.

- Vers 18h30, la brigade canine arrive. Tout le monde est sur les dents.

- L'arrestation s'est opérée sans infusion de sang.

- Comme il s'agissait d'un sourd, la police dut pour l'interroger avoir recours à l'alphabet braille.

- Cet ancien haltérophile est accusé de vols à l'arraché.

Écrire un poulet


Disons-le tout de suite : il ne s'agit pas ici d'imprimer une volaille, ni de lire dans ses entrailles. Le pléonasme figurant dans le titre de ce billet vous a en outre d'ores et déjà mis sur la voie de la divine révélation de la signification, aussi limpide que romantique, de cette expression bien française :
un  poulet est un billet doux, une lettre galante, bref, un mot d'amour (exercice de style très particulier qu'il m'est déjà arrivé de pratiquer pour des clients transis, non de froid, car ils n'avaient pas la chair de poule, mais bien d'amour...).

Quant à l'origine de cette expression, elle remonterait au XVIIe siècle (ou milieu du XVIe, selon les sources), et serait une déformation et une spécialisation du mot "poullaict", qui désignait alors une lettre, puis plus précisément un billet doux.
Mais où est le rapport entre "poulet" et "missive" ? Beaucoup de spécialistes (non pas du poulet, mais de l'étymologie de la langue française) estiment que cela proviendrait de la forme que prenait la pliure de la lettre, qui faisait penser aux deux ailes d'un poulet.

Un farfelu dont je tairai le nom ici, par respect pour sa famille et sa profession (il est policier à Poule-les-Écharmeaux) a en outre émis l'hypothèse assez invraisemblable selon laquelle le bon roi Henri IV, ayant écrit un billet galant au cul d'une casserole des cuisines royales, aurait appelé sa prose "la poule au pot". N'importe quoi...

Écrire les nombres : les traits d'union


Hier, nous avons vu l'accord des nombres. Cette fois, penchons-nous sur la question existentielle des tirets entre les nombres.

La règle de base concernant les nombres composés est la suivante :
les nombres composés inférieurs à 100 et ne se terminant pas par 1 (sauf 81 et 91) prennent un trait d'union.
Exemples :
* dix-huit
* trois cent cinquante-deux
* quatre-vingt-un

Rien de compliqué, donc...

Toutefois, en 1990, l'Académie française a souhaité simplifier cette règle en recommandant (ce n'est donc pas une obligation) de mettre un trait d'union entre tous les nombres  :
* deux-cent-trente-deux
Mais cette règle ne s'applique par à millier, million, milliard :
* quatre-cent-vingt-deux milliards

Les puristes appliqueront la règle de base "traditionnelle". Les autres mettront des traits d'union partout... à leurs risques et périls ("quarante-et-un-tiers" correspond à 41/3, alors que "quarante et un tiers" correspond à 40 + 1/3. Comment ça, je vous embrouille ?!).

Écrire les nombres : les accords

Vous hésitez à mettre un "s" à vingt ou à cent ? Vous ne savez plus s'il en faut un à mille ? Ce petit article fait le point sur la question.

Vingt et cent
Ils s'accordent quand ils sont multipliés par un nombre sans être suivis par un autre nombre.
Exemples :
* quatre-vingts
* quatre-vingt-deux
* trois cents
* cinq cent vingt trois

Mille
Il est toujours invariable.

Un
Il est invariable en nombre... mais pas en genre !
Exemple : trente et une journées.

Simple, non ?
Notez également, pour être complet, que millier, million et milliard sont des noms (et pas des nombres au sens propre du terme) et suivent donc les règles normales du pluriel :
* trois cents millions
* trois cents milliers
Vous noterez en passant que cent prend un "s" dans ces exemples, puisqu'il n'est pas suivi par un autre nombre...
Pour terminer, n'oubliez pas que le pluriel commence à 2. C'est pourquoi vous écrirez, par exemple, "1,9 million".
J'en vois deux ou trois qui lèvent le doigt au fond de la salle, et demandent en choeur : "Et pour les tirets entre les nombres ?"
Excellente question, qui fera l'objet du prochain article ! Un bon point pour ceux qui ont posé la question.

Expressions timbrées

La Poste a mis en circulation un carnet de 12 timbres ayant pour thème les expressions de la langue française.

Voici les 12 expressions :

Qui vole un oeuf vole un boeuf.
Être serrés comme des sardines.
Le chat parti les souris dansent.
Sauter du coq à l'âne.
Être heureux comme un poisson dans l'eau.
Se regarder en chiens de faïence.
Pleurer des larmes de crocodile.
Ménager la chèvre et le chou.
Quand les poules auront des dents.
Cela ne se trouve pas sous les sabots d'un cheval.
Avaler des couleuvres.
Pratiquer la politique de l'autruche.

Vous pouvez acheter ce carnet dans votre bureau de poste favori, ou le commander ICI.

Jadis, naguère


Jadis et naguère sont-ils synonymes ?

La réponse est non. Mais je sais que vous le saviez !
La différence est subtile, mais c'est ce qui fait la richesse (et la complexité, parfois) de notre langue :
"Jadis" signifie "il y a longtemps" et nous renvoie loin dans le passé.
"Naguère" est une contraction de "Il n'y a guère"... et renvoie donc à un passé beaucoup moins lointain.

Le plein de coquilles


Ou comment démontrer, en souriant un peu, la nécessité de se relire plutôt deux fois qu'une...

Sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dans les mtos n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire siot à la bnnoe pclae. Le rsete puet êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème. C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot. 

La peruve....Arlos ne veenz puls m'emêbter aevc les corerticons otrahhgropqiues !

Dictée amère


Ce petit texte, que je vous laisse savourer, est une dictée dénichée dans un vieil almanach par mon ami Albert L. que je remercie en passant :

Monsieur Lamère a épousé Mademoiselle Lepère. De ce mariage, est né un fils aux yeux pers. Monsieur est le père, Madame est la mère.
Les deux font la paire. Le père, quoique père, est resté Lamère, mais la mère, avant d'être Lamère, était Lepère.
Le père est donc le père sans être Lepère, puisqu'il est Lamère et la mère est Lamère, bien que née Lepère.
Aucun des deux n'est maire. N'étant ni le maire ni la mère, le père ne commet donc pas d'impair en signant Lamère.
Le fils aux yeux pers de Lepère deviendra maire. Il sera le maire Lamère, aux yeux pers, fils de Monsieur Lamère, son père, et de Mademoiselle Lepère, sa mère.
La mère du maire meurt et Lamère, père du maire, la perd.
Aux obsèques, le père de la mère du maire, le grand-père Lepère, vient du bord de mer et marche de pair avec le maire Lamère, son petit-fils.
Les amis du maire, venus pour la mère, cherchent les Lamère, ne trouvent que le maire et Lepère, père de la mère du maire, venu de la mer, et chacun s'y perd !

Stage de français


Jetez un oeil sur cet article déniché sur Francetvinfo.fr :

Ce petit article met en lumière un point important : contrairement à ce que certains voudraient vous faire croire, ne pas savoir écrire français correctement (c'est à dire, restons modestes, en faisant le moins de fautes possible) est un handicap.

B comme...


Quelques mots commençant par la lettre "B", de Béquille à Bureau... Les choix sont subjectifs, donc discutables !

  • Béquille
    Le correcteur intégré de Word (ou de tout autre traitement de texte) ? Si vous ne voulez pas, contre toute logique, faire appel à un professionnel de l'écrit, vous pouvez toujours adopter cette béquille-là :
    Cordial. C'est probablement ce que l'on fait de mieux aujourd'hui. Il vous en coûtera tout de même entre 59 et 199 €, selon la version...
  • Bible(s)
    Bled, Bescherelle, Grevisse, un bon dictionnaire,... Ce blog ne se réclamant d'aucune religion hormis celle de la langue française, vous pouvez ajouter votre ouvrage de référence à cette rubrique.
  • Bibliothèque
    Peut devenir très envahissante chez certains. Sert essentiellement à y exposer bibelots et photos chez d'autres.
  • Bière
    Boisson universelle, dont le goût varie peu ou prou d'un continent à l'autre. Excellente compagne d'un moment de détente bien mérité après une bonne journée de boulot. Et, non je ne fais pas l'apologie d'une boisson alcoolisée. Et la bière sans alcool alors ? J'en ai entendu deux ou trois dire "beurk" dans la salle. Je me joins volontiers à eux.
  • Billet
    Chronique, article... Une des prestations que je propose à mes clients soucieux de tenir à jour leur site Internet ou leur blog. Peut être de longueur variable, mais les plus courts ne sont pas forcément les plus faciles à écrire !
  • Biographie
    Ou récit de vie. C'est, sans aucun doute, le travail le plus difficile mais aussi le plus passionnant pour un écrivain public... Qui devient alors, presque, un véritable écrivain. Exercice de style où la "peur de la page blanche" est la plus forte, ce qui ne fait qu'ajouter du piment à la chose.
  • Blagues
    Si vous en avez de bonnes qui ont pour thème l'écriture ou la lecture, envoyez-les moi ! Je me ferai un plaisir de les mettre en ligne sur ce blog !
  • Bouquin, bouquiner
    Je ne conçois pas l'écriture sans la lecture.
    Bien qu'adepte du livre numérique depuis près de trois ans, j'ai toujours, en cours, un bon "vieux" livre papier (actuellement, le dernier Stephen KING, plus de 900 pages chez Albin Michel, du coup un tantinet plus lourd que sa version sur liseuse électronique !).
  • Brochure
    Support de communication pas encore entré au musée des supports papier. Mérite donc d'être "peaufiné" pour être crédible et efficace. Coquilles et autres fautes de syntaxe n'y ont donc pas leur place. Tiens, je connais quelqu'un qui peut vous les corriger si nécessaire.
  • Brouillon
    Forme non aboutie mais incontournable de tout écrit soigné. Peut aussi être appelé "épreuve" ou "premier jet". À laisser reposer quelques dizaines de minutes, voire plus (comme la pâte à crêpes) avant de le relire et de passer à l'étape suivante.
  • Bureau
    Le mien est toujours très encombré... mais à peu près rangé ! Et vous ? Ah oui, je précise qu'il s'agit de mon bureau "physique". Mon bureau virtuel est quant à lui beaucoup plus facile et rapide à ranger ! Je passe en outre autant de temps devant les deux, le virtuel étant le prolongement désormais naturel et indispensable du physique.

Parler français comme une vache espagnole


J'ai cherché une variante de cette expression avec "écrire". J'ai fait chou blanc (tiens, une expression à développer un de ces jours).

Normal, me direz-vous : on n'a jamais vu une vache écrire ! Certes, je vous le concède.

Ceci dit, avez-vous déjà entendu une vache parler ? Non plus ? Nous y voilà.

Après quelques recherches sur l'origine supposée de cette expression, qui daterait de 1640, j'ai trouvé trois possibilités, dont la dernière a ma préférence.

1- Parler français comme un Basque espagnol (ou "l'espagnol", ce qui donne, du coup, deux interprétations possibles) : "vasces" ou  "vasque" désignait un Gascon ou un Basque. Par déformation, on en serait arrivé à "vache". Je suis moyennement convaincu.

2- Le mot "vache" serait une déformation de "basse", désignant alors un femme de ménage, une servante. Plausible, mais là encore un peu capillotracté à mon humble avis.

3- Cette explication me semble la plus plausible : au XVIIe siècle, les mots "vache" et "espagnol" pouvaient avoir une connotation très négative, péjorative. Plusieurs expressions de l'époque reprennent d'ailleurs l'un ou l'autre dans ce sens. Vous trouverez sans peine des exemples sur la toile, en utilisant judicieusement votre moteur de recherche favori.

Cette expression, peu sympathique finalement pour nos voisins ibériques et cet animal paisible que l'on a tour à tour fait passer pour fou, puis pour chevalin, reste très usité aujourd'hui, selon plusieurs variantes d'ailleurs ("parler anglais comme une vache espagnole", par exemple).

Au temps pour moi !


Comment ça, "au temps pour moi" ? On n'écrit pas "autant pour moi" ?
...

Au fait, d'où nous vient cette expression ?
Du monde équestre, militaire, sportif et musical : elle signifie qu'il faut revenir au temps où devait commencer un mouvement.

Exemple 1 : Findus découvre qu'il y a de la viande de cheval, au lieu de bon boeuf bien de chez nous, dans ses plats préparés et nous dit : "Au temps pour moi, je vais la remplacer par du poulet." 

Exemple 2 : "Vous allez acheter deux steaks de boeuf à la boucherie chevaline ? Prenez-en donc autant pour moi !"

Devinette lettrée


Mon développement peut vous sembler illogique puisque chez moi :

l'accouchement arrive avant la grossesse,
l'adolescence avant l'enfance,
la course avant la marche,
l'écriture avant la lecture,
les devoirs avant les leçons,
et même la mort avant la vie.

Mais ma constitution a une logique et la précède même.

Qui suis-je ?

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UN DICTIONNAIRE

À la fortune du mot



Voici un blog comme je les aime ! Il est l'oeuvre de Bruno DEWAELE, champion du monde d'orthographe. Le blog est hébergé par La Voix du Nord. Vous pouvez aussi aller jeter un oeil sur le site de Bruno DEWAELE (Par mots et par vaux).

Cet homme, passionné par la langue française, vous la fait partager à travers des articles liés à l'actualité. C'est bien écrit, croustillant, souvent drôle, toujours instructif.

Administrer un site Internet


Administrer... Ou devrais-je écrire "faire vivre" un site Internet. Petit témoignage personnel d'une activité prenante mais passionnante...

J'ai créé et administre personnellement plusieurs sites.

C'est devenu pour moi une passion il y a plusieurs années déjà (j'ai mis en ligne mon premier site en 1998). Au début, je prenais autant (voire plus) de plaisir à créer le "contenant" qu'à rédiger le "contenu". Mais l'écriture du code est gourmande en temps et nécessite de se maintenir en permanence à jour de ses connaissances (html, php, javascript, ...), temps que je n'avais pas.

Et puis sont apparus les CMS (Content Management System, ou système de gestion de contenu). C'est ainsi que je découvris et appris à manipuler WordPress, Dotclear, Joomla!, pour ne citer que les principaux. Mes quelques connaissances en php, html et javascript me permirent alors de "bidouiller" les "enveloppes" proposées par ces CMS pour les mettre, autant que faire se pouvait, à ma main.

Je pus alors consacrer beaucoup plus de temps au contenu de mes sites.

Car l'essentiel est bien là : au-delà de l'aspect esthétique et des fonctionnalités offertes par un site, celui-ci a un besoin vital de contenu. Et, selon le site, ce contenu doit être plus ou moins régulièrement mis à jour, renouvelé, actualisé. Prenez ce blog, par exemple : j'ai l'obligation de rédiger le plus régulièrement possible des billets afin de maintenir l'attrait du site. Obligation que je n'ai pas avec mon site officiel (quoique, une petite mise à jour, de temps en temps, ne fait pas de mal !). Il faut donc créer du contenu, rédiger, écrire donc !

Ça tombe bien : écrire est aujourd'hui mon métier ! Donc, quand je n'écris pas pour les autres... J'écris pour assouvir ma passion !

C'est aussi la raison pour laquelle, en tant qu'écrivain public, je propose la rédaction d'articles ou de "billets" pour des sites ou blogs existants. Ou comment joindre l'utile à l'agréable...

Le stylo intelligent


Conçu en Allemagne, le Lernstift prévient des fautes d'orthographe et de grammaire...

Comment ça, un stylo "intelligent" ? Il détecte les fautes d'orthographe et de grammaire ? Cet engin bourré de technologie (et accessoirement d'encre) va venir marcher sur mes plates-bandes ?

Stupeur et tremblements (pardon Amélie). Il fallait que je me reprenne, que je garde la tête froide et que j'aille voir ça de plus près...

Bon, j'ai pris mon courage à deux mains et j'y suis allé. Après avoir lu l'article ici (et aussi ici), puis avoir fait un saut sur le site officiel des concepteurs (allemands), je me suis senti un peu mieux, et je peux affirmer aujourd'hui que la profession d'écrivain public n'est pas menacée d'extinction.

Tout d'abord, le stylo n'est qu'à l'état de prototype. Sa première version commercialisable est prévue l'été prochain.

Ensuite, rien ne dit pour l'instant qu'il y aura une version française. Oui, là, je me doute bien que ça ne traînera pas.

Enfin, et c'est bien le point le plus important : quel dictionnaire utilisera cet engin pour détecter les fautes ? Je n'ai rien trouvé à ce sujet (tenez-moi au courant si vous avez des infos). Certes, le Lernstift devrait pas mal dégrossir le travail de correction (j'en connais certains pour qui l'appareil tiendra plus du vibromasseur que du stylo !), mais avec des marges d'erreur et d'imprécision au moins aussi importantes que celles des correcteurs intégrés aux traitements de texte actuels.

Bref, rien ne remplacera une relecture et une correction humaines.

ps : si quelqu'un a l'occasion de tester le bidule, qu'il (elle) nous fasse part de son expérience...